Le pénible destin de Monsieur POEY ou la pathétique méprise d’un triste sieur qui se prenait pour d’Artagnan
Hormis une procédure pénale dont il a été l'objet pour diffamation, Monsieur Yves POEY n’aurait jamais attiré l’attention des Vital-Aêt.
Sauf que ce personnage improbable, tout droit sorti d’une pièce de Feydeau et qui s’est donné sans rire sur son site Web une épée de mousquetaire pour emblème, paraît rêver d’en découdre avec des adversaires qu’il se découvre et auxquels il décide d’inoculer son venin laiteux.
Monsieur POEY a dans son patronyme (car il se pique de patronymie, notre expert en tout c’est-à-dire en rien), les trois premières lettres de POE, Edgar POE, avec lequel hélas, il ne partage pas le talent littéraire pour les histoires extraordinaires…La quatrième lettre de son patronyme devrait le rappeler à la modestie : ce Y comme le chromosome reptilien devrait l’inciter à s’intéresser à la génétique en général et à la sienne en particulier pour identifier les causes du mal qui le ronge, le mal de détruire, le mal de négativer, le mal d’amalgamer, le mal de blesser.
Monsieur P. s’est donc intéressé à nous et a pris un soin méthodique, si tant est que la méthode puisse être une dimension de sa pensée, à analyser notre généalogie, à disséquer notre site et à conclure, splendide et magistral, à l’inexistence des Vital-Aêt.
Tout est « faux et archifaux », écrit-il, les Vital-Aêt ne sont qu’une invention, une imposture, la caractérisation du non être.
Ce détenteur de la vérité généalogique, ce gardien du temple des lignées, ce rongeur d’archives délivre sa science exacte avec un talent littéraire d’écrivain public, de sa blanchâtre plume d’oie.
Les Vital-Aêt ne seraient qu’un avatar…Horreur ! Qu’une histoire familiale si dense, si riche d’individualités contrastées puisse exister le révulse comme le renard bavant dans son terrier sous l’effet de la strychnine, car elle le renvoie peut-être avec affliction à la sienne, sûrement moins enthousiasmante.
Laissons-là ce triste sire, laissons-le à ses vérités, assénées sur son blog comme des coups de poing dans le vide sidéral de son univers internautique… Il ne mérite rien d’autre.
Les Vital-Aêt sont fiers de leur histoire, fiers d’être ce qu’ils sont. Des lignées s’étiolent, d’autres se fortifient, c’est la loi de l’espèce humaine. Il ne semble pas impossible d’imaginer à laquelle d’entre elles s’apparente celle de ce monsieur P.